«Écrivain raffiné et éclectique, Valerio Varesi va du polard au roman historique. Très apprécié par le publique féminin pour la description précise des relations humaines. Ses histoires décrivent la réalité contemporaine de manière analytique et découlent de sa profession de journaliste sensible et doué d’une capacité d’écoute extraordinaire.»
LE LIVRE VEDETTE
» Il était là, confronté à son propre Minotaure, enveloppé dans un brouillard aux teintes improbables de fête foraine. «
Parme, la nuit, le brouillard. Un carambolage monstrueux se produit sur l’autoroute : une centaine de voitures ratatinées, des camions en feu, une bétaillère renversée. Des dizaines de vaches et de taureaux errent sur la route, blessés et désorientés. Et des gitans auraient été aperçus, profitant de la confusion pour piller les véhicules accidentés. Le commissaire Soneri est le seul flic de Parme qui connaît assez bien la basse plaine du Pô pour ne pas se perdre dans le brouillard : c’est lui qu’on envoie sur place. Mais au lieu de petits voleurs opportunistes, c’est un meurtre qu’il découvre : dans le chaos, le corps carbonisé d’une jeune femme est retrouvé au bord de la route. Sa mort n’a aucun lien apparent avec le carnage.
La victime est une certaine Nina Iliescu, immigrante roumaine dont la vie en Italie n’a laissé que peu de traces – à part une longue liste d’amants de la haute société parmesane. Agneau sacrificiel ou tentatrice diabolique, même dans la mort la jeune femme à la beauté énigmatique exerce son pouvoir de fascination sur Soneri. Et lui réserve quelques surprises…
— prix Violetta negra pour La pension de la via Saffi
LE LIVRE VEDETTE
Dans le paysage d’eau et de brume de la Bassa, au bord du Pô, le commissaire Soneri est à l’aise. Avec les anciens du coin, il est le seul à bien connaître cette partie du fleuve, à savoir se déplacer entre les rives, les plaines inondables, les fermes éparpillées dans une terre qui semble habitée par des fantômes.
Alors quand deux cadavres sont retrouvés, c’est lui qu’on charge de l’enquête. L’une des victimes est un Hongrois tué d’une balle dans la tête ; l’autre, un ancien partisan, mort depuis des jours dans sa maison isolée.
Deux histoires différentes, liées par un fil que Soneri aura bien du mal à démêler. Entre les pêcheurs de silures venus de l’Est, un trésor de guerre disparu et le nouveau terrorisme rouge, le commissaire mélancolique et gastronome devra naviguer en eaux troubles pour résoudre cette affaire…