Valerio Varesi incarne à la fois l’élégance et la discrétion du polar italien. Journaliste à La Reppublica, il publie en 1998 Ultime notizie di una fuga dans lequel apparaît le commissaire Soneri. Onze autres livres mettront à leur tour en scène cet enquêteur attachant, amateur de bonne chère et de vins parmesans.

Lauréates de plusieurs prix prestigieux et traduites en huit langues, les aventures du commissaire Soneri abordent de nombreuses thématiques politiques et sociales. Ses intrigues étant majoritairement situées à Parme, la ville s’affirme comme métaphore des mutations actuelles de la société italienne. L’auteur traite de sujets aussi variés que les inégalités sociales (La Pension de la Via Saffi), la dérive mafieuse (Les Mains vides), l’exode rural (Les Ombres de Montelupo) ou encore la défiance à l’égard de l’immigration (Or, encens et poussière). Le poids du passé constitue un autre motif récurrent, à l’instar du Fleuve des Brumes, réveillant les haines et les rancunes de la période fasciste.

Riches d’informations et portés par une écriture lumineuse, les romans de Valerio Varesi, surnommé « le Simenon italien », sont des bijoux de minutie et de finesse.

Ce qu’en dit la presse …

« Le charme tient énormément dans son atmosphère particulière, souvent brumeuse et ouatée, gorgée de mystère et de poésie »
Philippe Blanchet, Le Figaro

« Écriture fluide, poétique, sens des dialogues, art de l’intrigue
e
t charme entêtant de la mélancolie. »
Télérama

« Ultrasensible, dense, charnelle, l’intrigue est admirablement menée, constamment relancée, mêlant réalisme et poésie, mélancolie
et sens aigu de l’atmosphère »
.
France Inter

« Valerio Varesi signe un livre de notes aigre-douce, tourmenté
par le sentiment d’impuissance face à la montée des périls. »

Marianne, à propos de Les Mains Vides